Le mot français moyen nous vient d’un discours prononcé par le politique Édouard Herriot le 19 août 1924. Le terme est vite passé dans le langage courant pour désigner les français qui ne font pas partie des 20% les plus riches et des 30% les plus pauvres.
Nous pourrions consacrer plusieurs volumes d’encyclopédie à définir ce qu’est un français moyen, tant dans son attitude que dans les caricatures que cette expression entraîne. Les quelques exemples, ci-dessous, sont parmi les plus courants et définissent un peu le pessimisme à la française.
On ne peut pas faire autrement, quoiqu’on y fasse
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On peut avoir la même maison que le voisin
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Pas facile de se faire remarquer, surtout si on est timide
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On fait ses courses dans des supermarchés discount
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Le français moyen est moins gros que l’américain moyen
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On prend des vacances en flinguant le budget restos
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On va au resto : en flinguant le budget fringue
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On se rhabille, en allant dans les bourses aux vêtements
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Que de chance, dans la famille il n’y a que des français moyens
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Le revenu moyen d’un ménage français est 2410 euros nets
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On gagne suffisamment pour ne pas profiter de la CMU
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On ne gagne pas assez pour éviter d’être dans le rouge en fin de mois
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On peut acheter une voiture rouge pour se distinguer
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Alors on achète une voiture grise parce que ça fait plus famille
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On va chez Speedy, il ont la garantie constructeur
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On pense à faire un troisième : mais faut changer de voiture
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Tout tourne autour de la bagnole
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