En premier lieu, rappelons qu «en politique, il faut donner ce qu’on n’a pas, et promettre ce qu’on ne peut pas donner » (Louis XI). Ce pourrait être pour cela qu’il faudra faire le bon choix, et ce pourrait être dur car « oui, le peuple français est le peuple le plus intelligent de la terre. Voilà pourquoi, sans doute, il ne réfléchit pas» (Edgar Faure).
Nicolas Sarkozy s’est souvenu que « les empires ne se conservent que comme ils s’acquièrent, c’est-à-dire par la vigueur, par la vigilance et par le travail » (Louis XIV), aussi ses futurs contradicteurs ne doivent pas oublier que «passer sa vie dans l’opposition est pour un homme politique ce que serait pour un poète se condamner à lire et à juger les vers des autres» (Georges Pompidou) et qu’«aucun roi de France n’aurait été réélu au bout de sept ans » (Valéry Giscard d’Estaing).
Le peuple a donc son destin en main. Un dirigeant excessif, outrancier, qui se serait trompé, « un dictateur n’a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi » (François Mitterrand). Le temps des cadeaux vient et rappelle que « la clémence des princes n’est souvent qu’une politique pour gagner l’affection des peuples » (François de la Rochefoucault). Il est temps de se donner la conscience citoyenne nécessaire à l’avenir de notre pays et de démontrer par notre prochain scrutin qu’ « on ne peut pas fonder la prospérité des uns sur la misère des autres» (Vincent Auriol).