Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère, quoiqu’on en dise alors « quand le moment est venu, l’heure est arrivée« (Raymond Barre). La crise s’installe sans aucun doute, et « même en avion, nous serons tous dans le même bateau« (Jacques Toubon). En 2012, un choix sera offert aux français parce que « la droite et la gauche, ce n’est pas la même chose« (Pierre Mauroy), et que jamais nous ne nous en sommes vraiment rendu compte.
Au moment où tout semble si volatile, si heurté, « voici que s’avance l’immobilisme et, nous ne savons pas comment l’arrêter« (Edgar Faure). Devrons-nous choisir Sarkozy ou Hollande, « les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent« (Jacques Godfrain), ou donner à nouveau la confiance au président actuel qui a dit « je ne suis candidat à rien« (Nicolas Sarkozy). De plus, il ressemble à ses parents naturels qui n’incitent pas à l’enthousiasme, on dit, en effet, que « si Bush et Thatcher avaient eu un enfant ensemble, ils l’auraient appelé Sarkozy« (Robert Hue).
Et puis, faut-il encore croire qu’une candidate ait des chances tant « il est plus facile de céder son siège à une femme dans l’autobus qu’à l’Assemblée nationale« (Laurent Fabius). On pense, à ce titre, à toutes celles qui annoncent : « même quand je ne dis rien, cela fait du bruit« (Ségolène Royal) La campagne risque de tourner autour du plein emploi, peine perdue puisque « la meilleure façon de résoudre le chômage, c’est de travailler« (Raymond Barre).