C’est à se demander ce qui se passe dans le monde en ce moment, et à n’y rien comprendre. La crise s’installe, détruit des vies et des espoirs, brise des destins et des familles, anéanti des peuples entiers tels les grecs. Et cette crise devient donc le bouc émissaire d’un état de fait instauré avec cynisme par les grands argentiers aidés par les pouvoirs à leur solde.
La logique est respectée, la folie des grandeurs et la démesure est supportée par la manne populaire… plus d’argent, levons des impôts, taxons le fruit du labeur ouvrier. Même un gouvernement socialiste, menotté par les enjeux et les groupes de pression, n’y peut mais. Et pendant ce temps, la finance, qu’elle soit internationale ou plus localisée, se fait renflouer par les deniers de l’État, hypothéquant l’avenir des citoyens otages des décideurs pervertis qui parlent de croissance, de retour au plein emploi, de ré-industrialisation, d’emplois aidés, de solidarité et d’Europe guérisseuse de tous les maux.
Du chiqué tout cela !
Pour que nos pays respectifs nous respectent et nous hébergent enfin dignement, demandons à nos gouvernants du courage, celui de claquer la porte à un modèle perverti. Supplions les politiques de ne pas céder au chantage des grands argentiers en les laissant gérer seuls les erreurs commises.
Il est juste que chacun d’entre nous espère que l’État garantira notre épargne. Ce faisant nous cautionnons la théorie de l’interventionnisme de cet état providentiel et nous entérinons la comédie spéculative.
Alors que croire encore ? Qu’un nouveau modèle existe, dans un vieux carton, et qu’il soit applicable immédiatement à l’échelle internationale.
Ce modèle, basé sur la solidarité entre les peuples, sur le partage juste des ressources, sur la libre circulation des individus et le droit absolu à une croyance personnelle doit s’affranchir de tutelles désastreuses qui ont fait ce que nous sommes devenus : la religion, source d’espoir mais levier politique redoutable, la spéculation, qui permet à certains de croire qu’ils sont riches du vent de leurs actions en bourse et qui brime tous les autres, la représentation politique professionnelle qui permet à des hommes et des femmes de faire une carrière publique avec une conscience de leur mandat insuffisante. Ces fléaux ne doivent pas disparaître mais être mis à leur juste place, dans le respect auquel a droit chaque citoyen du monde.
A chacun d’entre nous de faire l’effort de comprendre ce qui nous gouverne, c’est là le premier pas vers un affranchissement nécessaire. Le second pas et le suivant viendront pour nous permettre de pouvoir faire des choix, de voter, de peser, de renverser les dictatures. Si nos gouvernants sont incapables de nous représenter dignement et de faire notre bonheur, alors dictons-leur notre loi, celle à travers laquelle ils ont été élus ! Référendum, manifestations, grèves ? Pourquoi pas… mais cherchons d’autres moyens de leur faire savoir : choix de nos banques, refus de certains fonctionnements administratifs, payer le juste impôt, dénoncer tous les abus généraux (il ne faut pas faire de chasse à l’homme…). Je suis, comme vous, en recherche de solutions qui nous mèneraient vers un autre monde.
Si je les trouve, je les posterai ici. Si vous les avez, diffusez-les.