Pourquoi j’aime bien François Morel

François Morel, c’est un personnage incontournable de la sphère médiatique. Génial touche à tout à l’américaine, il est reconnu comme tel en France, c’est plutôt rare pour le souligner. J’ai redécouvert un soir, le casque sur les oreilles, pendant une promenade dans la douceur d’un air printanier, la voix de François en me délectant de la vision auditive de ses « pieds dans la bassine ». Un organe velouté, populaire mais travaillé et juste, une diction qui n’offre rien à l’improvisation, des textes sensibles et intelligents, drôles ou émouvants, jamais anodins. C’était une surprise à la hauteur de ma première fois devant la télé avec les Deschiens, chemise à carreau et premier bouton fermé. Je me suis demandé à l’époque comment pouvait-on avoir cette présence et ce talent et dévaloriser son image chaque jour ? Ma première leçon de modestie passée, j’ai continué à suivre, en fan discret que je suis toujours, les apparitions de François…

Mais je m’égare, si j’écris ce billet, c’est qu’il doit coller à l’idée de mon blog. François Morel est bien plus que ce qu’il est dans la vie médiatique de tous les jours. Il est la révélation de demain. Ridicule de dire que cette diva sera une révélation ? Mais non, puisque je le pense. Une telle présence, une pertinence égale à l’impertinence, un art de l’improvisation consommé, une peau qui prend la lumière et ne la rend qu’au spectateur, une voix qui ne demande qu’à convaincre, une philosophie de la vie hénaurme, une popularité jamais démentie mais pas galvaudée par le » star-system »… Révélation ? Oui, un homme au pouvoir de persuasion intime, un être qui saurait entrer dans chaque foyer pour dire ce que doit être notre futur. S’agit-il de lui donner une dimension politique ? Un peu sûrement, mais je vais plus loin, en me disant que cet homme peut sûrement faire la pluie et le beau temps, donner son avis et faire trembler, comme sur l’antenne de France Inter mais en quittant l’image de poil à gratter nonchalant, ou de faux naïf. Monsieur Morel, vous êtes grand et l’avenir me donnera raison.

Comme les histoires les plus courtes sont les plus lues, je termine le plus vite possible et en arrive à ma conclusion. Si j’avais deux rêves à réaliser il seraient : passer une nuit avec la plus belle femme du monde et une journée avec François Morel. Dans mon coeur, l’amour que j’ai pour mon épouse a comblé mon premier souhait, l’admiration pour François Morel me fait patienter pour mon second. Donc, comme vous êtes dans ma vie, dans celle de millions de français hésitants je me demande s’il ne serait pas opportun d’arrêter de jouer, magnifiquement il est vrai, et de devenir un homme, un Grand Homme. Mille excuses, François, mais bon sang ce que ça fait du bien de dire du bien et de croire de manière moins évidente que la moyenne. A bientôt, dans une salle obscure, pour compter les boutons avec vous.

Philippe Szykulla
Philippe Szykulla
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